L'ex-président de la Fédération royale espagnole de football, Luis Rubiales
Une procureure espagnole a réclamé jeudi un nouveau procès après la condamnation le mois dernier de Luis Rubiales, l'ex-président de la Fédération royale espagnole de football (RFEF), pour avoir embrassé la joueuse Jenni Hermoso sans son consentement.
Le tribunal a reconnu, le 20 février, Luis Rubiales coupable d'agression sexuelle et l'a condamné à une amende de plus de 10.000 euros dans une affaire qui avait déclenché un vif débat sur le sexisme dans le football espagnol.
Le tribunal l'a, en revanche, acquitté, ainsi que trois co-accusés, du chef de coercition. Le parquet avait requis une peine d'emprisonnement de deux ans et demi pour l'ancien patron du football espagnol.
Dans l'appel consulté par Reuters, la procureure Marta Durantez a demandé un nouveau procès, arguant que les preuves et de nombreuses questions de sa part n'ont pas été admises.
Marta Durantez a déclaré que l'amende de 10.000 euros ainsi que le dédommagement de 3.000 euros accordé à Jenni Hermoso étaient très faibles.
Luis Rubiales et Jenni Hermoso avait déjà annoncé leur intention de faire appel de la décision.
Le dirigeant de 47 ans a été condamné pour avoir embrassé de force Jenni Hermoso sur la bouche lors des célébrations du titre mondial de l'équipe d'Espagne féminine, à Sydney en 2023.
Le scandale avait éclipsé le premier titre de l'Espagne à la Coupe du monde féminine.
(Reportage d'Emma Pinedo, version française Vincent Daheron, édité par Kate Entringer)
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